La Grèce, ayant chanté
Toutes les années de prospérité
Se trouva fort dépourvue
Quand la crise fut venue :
Pas un seul petit prêt
A faible taux d'intérêt.
Elle alla crier famine
Chez l'Allemagne sa voisine
La priant de lui avancer
Quelque fonds pour subsister
Jusqu'à l'embellie nouvelle.
"Je vous paierai, lui dit-elle,
Dès les réformes faites
Intérêt et principal de la dette "
L'Allemagne n'est pas prêteuse :
C'est là son moindre défaut.
Que faisiez-vous de vos impôts ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
- Nuit et jour à tout venant
J'embauchais des fonctionnaires à mon aise.
- Des fonctionnaires ? j'en suis fort aise.
Eh bien! payez les maintenant.
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